TOUT CE QUI NE VA PAS AVEC LE RÉGIME MODERNE
Le régime alimentaire moderne est la principale raison pour laquelle les gens du monde entier sont plus gros et plus malades que jamais. Les maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiaques ne tardent pas à suivre la progression des aliments transformés modernes.
Les études sont claires à ce sujet… lorsque les gens abandonnent leur alimentation traditionnelle au profit d’aliments transformés modernes riches en sucre ajouté, en farine raffinée et en huiles végétales, ils tombent malades. Bien sûr, beaucoup de choses peuvent contribuer à ces problèmes de santé, mais les changements dans l’alimentation sont le facteur le plus important.
Voici 11 points qui montrent tout ce qui ne va pas avec le régime alimentaire moderne.
1. LA CONSOMMATION TOTALE DE SUCRE A EXPLOSÉ AU COURS DES 160 DERNIÈRES ANNÉES
Les habitants des pays occidentaux consomment des quantités massives de sucres raffinés, atteignant environ 67 kilogrammes par an dans certains pays. Cela représente plus de 500 calories de sucre par jour.
Les sources varient quant aux chiffres exacts, mais il est très clair que nous consommons beaucoup plus de sucre que ce que notre corps est capable de supporter. Des études humaines contrôlées montrent que de grandes quantités de sucre peuvent entraîner de graves problèmes métaboliques, notamment une résistance à l’insuline, un syndrome métabolique, un taux élevé de cholestérol et de triglycérides – pour n’en citer que quelques-uns.
Le sucre ajouté est considéré comme l’un des principaux moteurs de maladies telles que l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et même le cancer.
2. LA CONSOMMATION DE SODAS ET DE JUS DE FRUITS A AUGMENTÉ DE FAÇON SPECTACULAIRE
De toutes les sources de sucre dans l’alimentation, les boissons sucrées sont les pires. Les jus de fruits ne sont en fait pas meilleurs… ils contiennent une quantité de sucre similaire à celle de la plupart des sodas et boissons gazeuses.
Consommer du sucre sous forme liquide est particulièrement nocif. Les études montrent que le cerveau n’enregistre pas les calories du sucre liquide de la même manière que les calories des aliments solides, ce qui augmente considérablement l’apport calorique total. Une étude a révélé que, chez les enfants, chaque portion quotidienne de boissons sucrées est liée à une augmentation de 60 % du risque d’obésité.
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3. L'APPORT CALORIQUE A AUGMENTÉ D'ENVIRON 400 CALORIES PAR JOUR.
Bien que les sources varient quant aux chiffres exacts, il est clair que l’apport calorique a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies.
Il existe de nombreuses raisons complexes à cela, notamment l’augmentation de la consommation d’aliments transformés et de sucre, l’augmentation de la disponibilité des aliments, un marketing plus agressif envers les enfants, etc.
4. LES GENS ONT ABANDONNÉ LES GRAISSES TRADITIONNELLES AU PROFIT DES HUILES VÉGÉTALES TRANSFORMÉES.
Lorsque les professionnels de la santé ont commencé à accuser les graisses saturées de provoquer des maladies cardiaques, les gens ont abandonné les graisses traditionnelles comme le beurre, le saindoux et l’huile de coco au profit des huiles végétales transformées.
Ces huiles sont très riches en acides gras oméga-6, qui peuvent contribuer à l’inflammation et à divers problèmes lorsqu’ils sont consommés en excès. Ces huiles sont souvent hydrogénées, ce qui les rend riches en acides gras trans. De nombreuses études ont montré que ces graisses et huiles augmentent en fait le risque de maladie cardiaque, même si elles ne sont pas hydrogénées.
Par conséquent, le conseil erroné d’éviter les graisses saturées et d’opter plutôt pour des huiles végétales a peut-être en fait alimenté l’épidémie de maladies cardiaques.
5. LES GENS ONT REMPLACÉ LE BEURRE, BON POUR LE CŒUR, PAR DE LA MARGARINE CHARGÉE EN GRAISSES TRANS.
Un autre effet secondaire de la “guerre” contre les graisses saturées a été l’augmentation de la consommation de margarine.
La margarine était traditionnellement fabriquée à partir d’huiles hydrogénées, qui sont riches en graisses trans. De nombreuses études montrent que les acides gras trans augmentent le risque de maladie cardiaque.
Le beurre d’herbe contient en fait des nutriments qui protègent contre les maladies cardiaques (comme la vitamine K2). Par conséquent, le conseil de remplacer le beurre sain pour le cœur par de la margarine chargée de graisses trans a peut-être fait beaucoup de dégâts.
6. L'HUILE DE SOJA EST DEVENUE UNE SOURCE IMPORTANTE DE CALORIES.
L’huile végétale la plus consommée aux États-Unis est l’huile de soja. En 1999, l’huile de soja représentait 7 % des calories du régime alimentaire américain, ce qui est énorme !
Cependant, la plupart des gens n’ont pas la moindre idée qu’ils consomment autant d’huile de soja. En fait, ils en consomment surtout dans les aliments transformés, auxquels on ajoute souvent de l’huile de soja parce qu’elle est bon marché. La meilleure façon d’éviter l’huile de soja (et d’autres ingrédients malsains) est d’éviter les aliments transformés.
7. LE BLÉ MODERNE EST MOINS NUTRITIF QUE LES ANCIENNES VARIÉTÉS DE BLÉ.
Le blé constitue une part importante du régime alimentaire occidental. On le trouve dans toutes sortes d’aliments… pains, pâtes, pâtisseries, pizzas et divers produits transformés. Cependant, le blé a changé au cours des dernières décennies.
Le blé nain moderne, introduit vers 1960, contient de 19 % à 28 % de minéraux importants en moins, comme le magnésium, le fer, le zinc et le cuivre. Il est également prouvé que le blé moderne est beaucoup plus nocif pour les patients cœliaques et les personnes sensibles au gluten, par rapport aux races plus anciennes comme le blé Einkorn.
Si le blé a pu être relativement sain à l’époque, il n’en va pas de même pour le blé nain moderne.
8. LA CONSOMMATION D'ŒUFS A DIMINUÉ.
Les œufs font partie des aliments les plus nutritifs de la planète. Bien qu’ils soient riches en cholestérol, les œufs n’augmentent pas le mauvais cholestérol dans le sang.
Pour une raison quelconque, les autorités sanitaires nous ont recommandé de réduire notre consommation d’œufs, même si rien ne prouve qu’ils contribuent aux maladies cardiaques. Depuis 1950, notre consommation de cet aliment hautement nutritif est passée de 375 à 250 œufs par an, soit une diminution de 33 %.
Cela a contribué à une carence en nutriments importants comme la choline, qu’une majorité des Français ne consomme pas assez.
9. LES GENS MANGENT PLUS D'ALIMENTS TRANSFORMÉS QUE JAMAIS AUPARAVANT.
Ce graphique montre comment la consommation de fast food a augmenté au cours des dernières décennies.
Gardez à l’esprit que même s’il semble que les gens mangent toujours la plupart de leurs aliments ” à la maison “, cela ne tient pas compte du fait que la plupart des gens mangent également des aliments transformés et préemballés à la maison.
10. L'AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION D'HUILE VÉGÉTALE A MODIFIÉ LA COMPOSITION EN ACIDES GRAS DE NOTRE CORPS.
La plupart des acides gras oméga-6 que les gens consomment sont un acide gras appelé acide linoléique.
Des études montrent que cet acide gras s’incorpore dans nos membranes cellulaires et nos réserves de graisse corporelle. Ces graisses sont sujettes à l’oxydation, ce qui endommage les molécules (comme l’ADN) dans le corps et pourrait augmenter notre risque de cancer.
En d’autres termes, l’augmentation de la consommation d’huiles végétales transformées a entraîné des changements structurels réellement néfastes dans notre organisme. C’est une pensée effrayante.
11. LES DIRECTIVES DIÉTÉTIQUES À FAIBLE TENEUR EN MATIÈRES GRASSES ONT ÉTÉ PUBLIÉES À PEU PRÈS AU MOMENT OÙ L'ÉPIDÉMIE D'OBÉSITÉ A COMMENCÉ.
Les premières recommandations diététiques pour les Américains ont été publiées en 1977, presque au même moment où l’épidémie d’obésité a commencé. Bien sûr, cela ne prouve rien (corrélation n’est pas synonyme de causalité), mais il est logique que ce soit plus qu’une simple coïncidence.
Le message anti-graisse rejetait essentiellement la faute sur les graisses saturées et le cholestérol (inoffensifs), tout en donnant un laissez-passer au sucre et aux glucides raffinés (très mauvais pour la santé).
Depuis la publication de ces lignes directrices, de nombreuses études massives ont été menées sur le régime pauvre en graisses. Il ne prévient pas mieux les maladies cardiaques, l’obésité ou le cancer que le régime occidental standard, qui est aussi malsain qu’un régime puisse l’être.
Pour une raison très étrange, on continue à nous conseiller de suivre ce type de régime, malgré les études qui montrent qu’il est totalement inefficace.